On appelle proposition subordonnée une proposition qui contient un verbe et qui dépend d’un mot d’une autre proposition (de la proposition principale). La proposition subordonnée peut dépendre du verbe de la principale ou d’un autre mot.
petite remarque…
Les propositions peuvent être emboîtées dans une même phrase : une proposition subordonnée par rapport à une principale peut, elle-même, être la principale d'une autre subordonnée.
Jean lui a confirmé qu'il viendrait quand il aurait fini.
Dans la phrase Nous nous promènerons s’il fait beau, Nous nous promènerons est la proposition principale, s’il fait beau est la proposition subordonnée. Une proposition subordonnée ne peut jamais s’employer toute seule.
Lorsque le verbe de la subordonnée est conjugué à un mode personnel (au présent, à l’imparfait, au conditionnel, etc.), il y a toujours un mot pour introduire cette proposition. On distingue ainsi trois types de propositions subordonnées :
la proposition relative qui est introduite par un pronom relatif (qui, que, dont, où, lequel, etc.) et complète le plus souvent un nom ou un pronom : Je verrai son frère que je connais bien.
la proposition conjonctive qui est introduite par une conjonction de subordination (si, quand, que, lorsque, etc.). Elle est le plus souvent complément d’objet ou complément circonstanciel du verbe de la principale :
→ Je verrai son frère dès que j’aurai fini. (subordonnée circonstancielle de temps)
→ J’espère que tu viendras. (subordonnée complément d’objet)
la proposition interrogative indirecte qui est introduite par si ou par un mot interrogatif (qui, lequel, pourquoi, etc.). Elle est complément d’objet d’un verbe tel que demander, ignorer, savoir, etc. : Je me demande pourquoi il n’est pas là.
Les subordonnées peuvent aussi avoir leur verbe à l’infinitif, au participe passé ou au participe présent. Dans ce cas, elles peuvent n’être introduites par aucun mot : J’entends son frère arriver.
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